Longo Maï
»Longo maï c’est, depuis 1973, un archipel de lieux ouverts et communautaires, existants et à venir, pour apprendre, réaliser, essayer… Du temps et des moyens pour les solidarités et les résistances d’aujourd’hui et de demain; la joie de vivre, l’expérimentation, l’utopie comme outils pour bricoler un futur plus harmonieux. »
3 fois par an, Les nouvelles de Longo maï. n°133 été 2021 voir…
La lettre de la forêt n°5 janvier 2021, voir…
A Longo Maï, contestataires nous étions dans les années 70, contestataires nous sommes restés, avec notre radio libre, nos poules, nos moutons, nos tomates, nos amis du monde entier, avec ou sans papiers,nomades ou sédentaires. Pensé comme un espace d’autonomie et de liberté, Longo Maï s’est construit en rupture avec l’idéologie dominante, avec ténacité, avec des jeunes réfractaires, turbulents, pragmatiques et poètes. Citadins déracinés, nous avons voulu réapprendre les gestes de nos ancêtres, leurs savoir-faire, pour mieux maîtriser nos vies, échapper à la fatalité de la soumission à cet ordre établi et au rouleau compresseur de la conformité et du « normal ». Nous savons que nous ne sommes que quelques « moutons noirs » à ramer à contre courant de cette déferlante. Mais nous avons réappris les gestes de la survie dans ce monde où tout homme dépend de la société, alors que celle-ci l’expulse un peu plus tous les jours en le poussant vers un individualisme forcené.
Nous avons réappris à capter des sources, à économiser l’eau, aujourd’hui de plus en plus rare et chère. Nous avons appris à labourer un champ, à planter fleurs et salades, à élever poules, cochons, moutons, chevaux. Notre radio, Radio Zinzine, est un lien permanent avec l’extérieur, une plate forme politique, un lieu de rencontres. Un peu trop conquérants au début, nous avons eu des enfants qui nous ont appris la patience, les rythmes des saisons, du jour et de la nuit, les compromis à faire dans toute vie à plusieurs.
Nous avons eu nos morts à enterrer et à accompagner, qui nous ont appris combien la vie est fragile, éphémère, souvent douloureuse, qui nous ont rendus peut-être plus humbles par rapport à nous même, à nos activités, plus surs de nos choix.
(…) Longo Maï, projet « poil à gratter », est devenu une petite société à part entière de 200 personnes, adultes et enfants, avec ses réussites, ses échecs, ses remises en question par une nouvelle génération, ses contradictions, et ne se veut en aucun cas un modèle à copier. Si Longo Maï cherche un maximum d’autonomie, sans en faire un dogme, la recherche de fonds dans nos réseaux en Suisse et en France reste nécessaire pour de gros investissements ou des projets plus ambitieux.Il n’y a pas de salariés à Longo Maï : une caisse commune gérée collectivement décide des choix financiers et répond aux besoins personnels. (…) Longo Maï se veut plutôt une incitation à se prendre en main, à résister ensemble, à réinventer un futur plus humain, plus convivial, avec d’autres, en dehors des sentiers battus, sans tabous, sans hiérarchie, en acceptant de partager les biens communs à tous dans les limites de notre petite terre.
Jacques Berguerand, dans « produire de la richesse autrement » éditions CETIM, Genève
» Longo maï c’est l’expérience concrète d’une vie communautaire et autogérée par des jeunes et moins jeunes de toutes origines qui refusent l’isolement et la soumission imposés par un monde gouverné par le profit, c’est une parole libre et diverse pour réfléchir et discuter ensemble une nouvelle façon d’articuler les aspects sociaux, écologiques et économiques de la résistance et de l’utopie, ce sont dix lieux collectifs et ouverts, principalement ruraux, pour expérimenter l’autonomie et construire sans frontière les solidarités d’aujourd’hui et de demain. »
La coopérative de Limans
Fermes du Pigeonnier, de Grange neuve et St Hippolyte, depuis 1973
C’est la plus grande et la plus ancienne des fermes de Longo maï, elle a aussi depuis toujours une fonction d’école à la vie communautaire, grâce à ses capacités d’accueill et ses installations collectives, grandes salles, cuisine collective, four à pain… Beaucoup profitent de ce potentiel pour des séjours plus ou moins longs de découverte et de compréhension d’un « autre style de vie »
On y pratique principalement l’agriculture, le jardinage sur 2 hectares, l’élevage de moutons, cochons et volailles, chèvres pour le fromage, mais aussi la culture de toutes sortes de fruits, framboises, cassis, amandes, noix, coings, et depuis peu, abricots, poires, prunes, figues… en partie pour la transformation. Plantes aromatiques et médicinales, apiculture, travail avec les chevaux complètent ce tableau.
Une partie de la production est autoconsommée, le reste est vendu et permet l’achat de ce qui manque. Dans le domaine de l’artisannat il existe une menuiserie, un atelier mécanique et de ferronnerie, ainsi qu’un atelier de couture et de sérigraphie sur tissu. Depuis peu a été construit un grand atelier pour le séchage, le tri et la conservation des graines potagères, des céréales, des semences légumineuses et fourragères, les herbes aromatiques et médicinales…
Radio Zinzine une radio régionale animée entre autres par Longo maï émet depuis 1981 de la colline de Limans.
Le Montois, Jura suisse depuis 1987
Sur les 11 hectares de cette ferme en agriculture biologique, en plus du jardinage et des fruitiers, on pratique l’élevage de moutons, volailles et veaux. L’apiculture, les fruits rouges et les produits cosmétiques complètent les activités. Dans le petit magasin sont proposés les produits de la ferme mais aussi des autres fermes de Longo maï.
C’est aussi depuis le Montois que sont organisés chaque année les marchés de Noël, en novembre et décembre dans une quinzaine de villes en suisse, vous y trouvez toute la gamme des produits Longo maï. Une petite turbine hydroélectrique fournit l’énergie nécessaire et le surplus, les deux tiers restants, est vendu au réseau public. La ferme a également été active dans un regroupement pour la commercialisation des légumes biologiques du Jura suisse.
Le Mas de Granier, Crau, France, depuis1990
La ferme du Mas de Granier se situe au nord ouest de Marseille. Une bonne partie des vingt hectares est constituée de prairies naturelles arrosables qui fournissent trois coupes par an du fameux « foin AOC de Crau ». Il y a aussi des oliviers pour l’huile, un gros élevage de volailles, un rucher, mais la principale activité est le maraîchage. Trois hectares de jardin sous serres et de plein champ. Une bonne partie de ces légumes est transformée en une gamme variée de conserves. La conserverie est utilisée par quatre coopératives de Longo maï, pas mal de groupes amis et beaucoup d’agriculteurs locaux qui viennent y transformer leurs surplus saisonniers au lieu de les brader à bas prix…
Le Mas est un point de rencontre pour de multiples initiatives culturelles et militantes, mais surtout pour les petits producteurs qui s’opposent à l’industrialisation de l’agriculture et l’exploitation des travailleurs agricoles immigrés…
Hof Stopar, Carinthie, Autriche, depuis 1977
Cette ferme se situe à quelques encablures de la frontière slovène dans le massif des Karawanken, 17 hectares de prairies et forêt en forte pente. Depuis des dizaines d’années dans cette région des cercles nationalistes bafouent les droits de la minorité slovène. Le réseau d’amis de Longo maï a contribué à rendre public ce conflit. Aujourd’hui sur cette ferme on élève des moutons, des cochons, des abeilles… On récolte beaucoup de plantes et herbes aromatiques et médicinales, ainsi que des fruits, principalement des prunes. Il y a aussi beaucoup de transformation, viande et charcuterie, cosmétiques et savons, miel, peaux… Avec d’autres agriculteurs de montagne a été fondé, Coppla Kasa, pour améliorer la commercialisation des différents produits agricoles et mettre en place un circuit de randonnées pédestres entre différentes fermes de Slovénie et Carinthie.
La filature de Chantemerle, près de Briançon, depuis 1976
Ici chaque année, la laine de dix mille brebis de races locales est transformée en pull-overs, chemises, couvertures, tissus et autres produits de couleurs naturelles, vendus directement. L’énergie electrique provient d’une turbine actionnée par la rivière. un petit groupe vit sur place et est renforcé par des équipes venant des autres coopératives ou fermes de Longo maï. www.filature-longomai.com
Pour sauvegarder les savoir-faire liés à la transformation de la laine et mettre en contact les différents acteurs de la filière, nous avons créer le réseau ATELIER. Ce réseau réunit les artisans lainiers de toute l’Europe et soutient les initiatives en faveur de la réhabilitation de cette matière noble.
Treynas, ardèche
La ferme de Treynas est implantée dans le Massif Central, l’agriculture et le jardinage sont destinés à l’autoconsommation, tandis que les agneaux et les veaux sont aussi destinés à la vente. L’activité principale est basée sur les ressources de la forêt, du bucheronnage à la menuiserie, la réalisation de charpentes et de meubles à partir des essences locales (pin douglas, châtaignier, noyer, chêne…)Régulièrement Treynas fournit des charpentes et du bois d’oeuvre aux autres coopératives. La sélection et l’échange des semences est aussi une activité importante, ainsi que le travail avec les chevaux, notamment pour le débardage en forêt.
La Cabrery, Luberon, depuis 1993
Nous vivons actuellement à 9 personnes, nous avons entre 25 et 50 ans, venons d’horizons très divers. Notre table est souvent bruyante et pleine: de nombreux amis passent nous donner un coup de main, pour les vendanges, la taille, ou simplement dire bonjour. Mise a part l’activité viticole, nous cultivons des variétés anciennes de blé panifiable. Toutes les productions agricoles sont biologiques et nous commençons à travailler le sol des vignes en traction animale. Nous produisons aussi du fourrage, nous avons un grand jardin maraicher, des poules, quelques buttes de permaculture, des fruitiers, des oliviers, deux chats et une petite boulangerie en cours de réalisation. plus d’infos : www.lacabrery.org
Ulenkrug, Mecklembourg, Allemagne, depuis 1995
Le démarrage d’une ferme au Mecklembourg-Poméranie découle des activités du Forum Civique Européen dans l’ancienne Allemagne de l’est. Une des revendications, restée lettre morte, était la communilasation des terres appartenant à l’Etat afin de sauvegarder les bases de vie des populations rurales. En agriculture, la production de variétés de céréales et locales a mené à l’élargissement du réseau de contacts pour les semences et la biodiversité, réseau qui s’engage pour la défense d’un droit ancien pour les libres semailles. La difficile et importante lutte sur les semences et la biodiversité concerne plusieurs fermes de Longo maï, Ulenkrug, Le Montois, Limans, Treynas, Le mas de Granier, Hof Stopar… A partir de 2006 les coopérateurs ont mis leurs forces dans la transformation des bâtiments en ferme solaire. On trouve encore sur cette ferme, un troupeau de vaches allaitantes, des moutons, des cochons, des volailles, des abeilles, deux chevaux de trait, un grand potager… En projet, la construction d’un abattoir et d’une salle de découpe, une boulangerie.
Zeleny hay, Transcarpatie, Ukraine, depuis 2006
Depuis les années 90, Longo maï est présent au village de Nijné Sélitché, et a participé à de nombreux projets. Depuis 2006 est en cours de construction un projet agricole, avec bâtiment d’habitation, bâtiments d’élevage et grange. Cochons, vaches et poules sont déjà sur place, et quelques chèvres pour le fromage. Il y a en projet un atelier en commun avec d’autres gens du village pour la charcuterie, mais aussi la construction d’une maison plus grande pour accueillir tout le groupe et les enfants. En plus, il s’agit de pouvoir recevoir les nombreux amis qui viennent de partout, pour organiser des séminaires et rencontres sur différents thèmes, permettre la rencontre de l’Est et de l’Ouest…
La maison de Longo Maï à Bâle, Suisse, depuis 1972
Le congrés de fondation de Longo Maï a eu lieu à Bâle en 1972, depuis, nous y avons toujours gardé un pied-à-terre, et depuis 1995 une maison. Au fil des ans s’est constitué un solide cercle d’amis qui participe toujours au soutient financier de nos projets et prend part aux campagnes de solidarité que nous initions. Dans la maison se trouvent les bureaux de l’association pro Longo maï, du Forum civique européen et du CEDRI, comité de défense des réfugiés et immigrés, mais aussi des habitations.
A l’équipe de cinq personnes du « bureau » s’ajoutent régulièrement celles et ceux qui viennent en renfort, pour le soutien aux nouveaux projets, le travail d’information, la comptabilité et différentes actions de solidarité…
Vacances à Longo Maï, séjours, séminaires, réunions
Le village de vacances des Magnans se trouve à coté de la petite ville de Forcalquier en Provence, à deux pas de la coopérative Longo maï de Limans. Un grand choix de séjours est possible, du séjour à deux pour une semaine, au séminaire à quinze pour un week end, pension complète, demi-pension ou autonomie complète sont possibles, chaque maison possédant un coin cuisine. Pour tous renseignements : auxsaisons.free.fr
A voir, un petit film sur le hameau des Magnans. Les Saisons, vacances en Haute-Provence. Cliquer ici
Hof Stopar , sur la ferme de Carinthie, il y a aussi une maison d’accueil, un gîte, des salles pour études ou séminaires, pour des personnes ou des groupes.
A écouter une émission de la radio suisse romande sur le film « Semences buissonières » réalisé par Longo maï. à écouter :
A voir, une vidéo sur l’exposition « l’utopie des indociles »- 40 ans Longo maï, c’est aussi une présentation des dix lieux de vie de Longo maï en Europe. Cliquer ici
Un article de « La Provence » paru aprés les rencontres sur la colline à Longo maï, Limans, en juillet/août 2016 ALP2-longo mai
France culture, émission Terre à terre, décembre 2013, sur les 40 ans de Longo maï, à écouter :
merci pour ce video, da part d’un italien que a connu de membre deLongo Mai en Italie. Lunga Vita a Longo Mai …
Bonjour à tous
Enfant de 1968 (je suis fiers de dire que j’ai fais mai 68… j’avais 2 mois, mais bon, je l’ai vécu) je me souvient toujours avec beaucoup de nostalgie des années 70 dite « hippie ».
Depuis des années, je regarde votre communauté de loin. Aujourd’hui j’ai envie de faire tomber le carcan des habitudes et des traditions (enfin surtout les miennes).
Je pense ne pas être trop bête, j’ai fait pas mal d’études sur un peu tout et j’ai de bonne connaissance générale sur un peu tout.
Mon défaut (ben oui quand même) c’est que je ne suis pas trop doué pour l’agriculture et en bricolage, je n’y connais pas grand chose. Mais j’apprends vite (en général) et surtout je ne suis pas faignant.
Je suis heureux de dire aussi que je suis en parfaite santé, même si le temps me rattrape et que je commence a avoir besoin de lunette pour lire.
Tout ça pour dire qu’aujourd’hui, je voudrais me mettre en accord avec moi même et vivre tel que je l’ai toujours voulu.
Donc… Ben comment faire pour vous rejoindre (si cela est toujours possible)?
A bientôt
PS: je me débrouille avec un ordi, et avec la technologie, et plus jeune j’ai fait de la radio libre.
PSS: j’allais oublié je suis du coté d’Aix en Provence
Hello à vous
Je vous écris depuis la suisse et j’aimerais en savoir un peu plus sur votre démarche, je vis en valais, dans la région francophone des alpes..et voilà je pense à ma retraite et à changer de vie, acceptez-vous cette idée d’accueillir des personnes comme moi, en âge de préretraite et désirant partager une nouvelle conception de vie, tout en étant financièrement autonome??
désoler pour se double post erreur de manip donc je viens tout les ans en vacances dans un camping a 15 minutes de longo maï je vais aussi tout les ans au festival. Depuis 1 ans déjà rejoindre la « communauté » minterresais vraiment javai été leur demander si je pouvais passer quelque jour pour découvrir comment cela se passai au quotidien ma demande a été accepter mai faute de temps et diverse autres raison personnels je n’ai pas pu y aller donc je voudrai savoir comment y entre a long terme si il y avait un moyen de les contacter par mail voila j’attend une réponse par avance merci
bonjour déjà je voudrais te dire que c’est vraiment du bon travail je voudrai savoir plus en détail comment rejoindre cette « communauté » je vien tt les ans en provence d
Ouh là là, que de sous-entendus… Nos nombreux enfants vont très bien, certains sont déjà âgés et ont à leur tour des enfants… Tous les enfants vont à l’école, puis au collège et enfin au lycée, certains font des études, tous et toutes sont très épanouis… Quand » aux valeurs familiales », cela relève de la morale chrétienne et des carcans pas toujours librement choisis de notre société, d’ailleurs le nombre de divorces, et/ou le nombre de familles recomposées laissent penser que ces valeurs ne sont plus très tendance… Et puis, on peut avoir une famille au sein d’une communauté, cela n’est pas contradictoire… Et enfin, je regrette beaucoup que nous n’ayons pas les millions que vous nous prêtez, nous saurions quoi en faire, tout en respectant les valeurs de partage et de solidarité… Très cordialement, Bertrand B.
Vous dressez un portrait très charmant de votre domaine. Mais quand est-il des gestions financières ? de la croissance des enfants qui sortent de cette communauté après y avoir grandit ?
Savex-vous comment ils se retournent après un expérience telle ???
Où passent réellement les millions que des mécènes peuvent donner ? Pourquoi la partage et l’anticapitalisme devrait être ainsi illustré ? n’est-il donc pas possible de bâtir un modèle de vie qui respecterait également l’individu, mais surtout les VALEURS FAMILIALES de fidélité, de lien de parenté, et d’éducation ??????????????????????????
bonjour je souhaite rejoindre longo maï, j’ai fait mes études en agriculture, je sais faire du maraîchage, j’ai des connaissances en élevage porcin et je sais également faire de la maçonnerie bétonnée et en pierre sèche.
Contactez-moi s’il-vous-plaît, je souhaite réellement rejoindre le collectif.
Enfin une présentation complète de Longo Maï, bravo, super…
Je réfléchi depuis quelque temps de me réconcilier enfin avec mes idées.
J’aimerais faire la connaissance de votre communauté à laquelle j’adhère depuis bien longtemps spirituellement.
Aujourd’hui j’aimerais mettre en concordance mes aspirations et mes actes.
J’aimerai en savoir plus sur le fonctionnement de votre communauté.
Je suis en pleine phase de réflexion et de remise en question personnelle.
Je suis en pleine remise en question de ma vie et aimerais en savoir plus sur les possibilités de rejoindre votre communauté.
A bientôt, j’espère.
Salut à toutes et à tous. De passage dans le sud, à la mi-juin, nous serions ravi-e-s de pouvoir vous dire un petit bonjour avec mon chieur de 17 piges qui rêve d’autosuffisance. Nous aimerions, pour quelques jours, partager vos tâches et discussion. Est-ce possible ? Merci de votre réponse (négative ou positive) et longue vie à vous.
Pour nous joindre : le mail ou 02.40.76.31.07